Je vais commencer par cette chenille car c’est elle qui m’a donné l’idée de faire ce blog. Elle m’a bien embêté au début de l’été (si on peut parler d’été en Bretagne ?), en dévorant ma réserve de Molène récolté sur le bord d’une route, ou je devrais plutôt dire sur la route car les racines étaient encrées dans les graviers. Ce sont des chenilles très voraces qui causent d’importantes défoliations.
Présentation : La noctuelle de la Molène, d’origine eurasiatique, est largement répandue en Europe. C’est une espèce commune qui s’attaque aux Scrophularia, aux Buddleia et aux Verbascum (Molène) sauvages et cultivés.
Description : Les chenilles mesurent environ 50 mm de long et sont de couleur blanchâtre à vert clair. La partie postérieure de chaque segment porte un bande dorsale transversale jaune, et les côtés des lignes et des tâches noires. Les pinacules sont noires et la tête est jaune tachetée de noir.
Les papillons font de 45 à 55 mm d’envergure. Les ailes antérieures sont lancéolées, ocre brun à brun foncé et les ailes postérieures sont bruns foncés virant à l’ocre à la base. Les papillons apparaissent de mi-avril à la fin mai. Ils pondent les œufs à la face inférieure des feuilles. Les chenilles apparaissent en juin/juillet et vivent sur le feuillage jusqu’en fin de croissance où elles se chrysalident dans le sol à quelques cm de profondeur. Elles restent très longtemps en nymphose, de 4 à 5 hivers.
Moyen de lutte : L’échenillage manuel est normalement suffisant.